Dédié à la présentation des artistes émergents, le Salon de Montrouge existe depuis 1955. Sa 68e édition se tiendra au Beffroi de Montrouge du 7 au 23 février de l’année prochaine. Elle sera curatée par le Responsable des expositions et des arts plastiques à la direction culturelle de la Ville de Montrouge, Andrea Ponsini.
Coordinateur du Salon pendant 15 ans, il aura cette fois la charge d’organiser l’exposition collective et de veiller non seulement à l’accompagnement du public amateur (la foire est entièrement gratuite et reçoit plus de 25 000 visiteurs chaque année) mais aussi à l’accueil des spécialistes du monde de l’art (les collectionneurs et les galeristes sont toujours plus nombreux à se rendre à Montrouge).
Les artistes souhaitant y participer sont d’ores et déjà appelés à envoyer leur candidature et, une fois n’est pas coutume, ce sont les profils manquant de recommandations et d’expériences professionnelles qui seront privilégiés puisque seuls les dossiers de ceux qui ne sont pas représentés par une galerie et qui n’ont encore jamais eu l’occasion de montrer leur travail à un large public seront envisagés.
Peu importe l’âge en revanche, ni non plus la formation. Aucun diplôme dans une discipline artistique n’est exigé et les autodidactes sont les bienvenus pourvu qu’ils entretiennent un lien fort avec la France. Il n’est cependant pas nécessaire d’être de nationalité française, le Salon de Montrouge entend l’expression « scène française » dans le sens que lui donne l’histoire de l’art. Futurs Picasso, Giacometti, Chagall ou Zao Wou-Ki, les postulants se doivent simplement de résider en France.
Photographes, dessinateurs, sculpteurs, peintres, vidéastes, performeurs, artistes numériques et sonores, tous les créateurs dont le travail s’incarne dans une forme plastique sont attendus puisque seul ce critère importe pour participer au Salon, lequel, après avoir montré des pièces d’architecture, de graphisme ou encore de cinéma, s’est récemment ouvert au design.
Les artistes ont un mois pour déposer leur curriculum vitae, une courte présentation de leur démarche et bien sûr quelques images de leur travail sur le site du Salon (https://candidats.salondemontrouge.fr/). Souhaitons-leur de devenir les prochains Théo Mercier ou Clément Cogitore, deux lauréats du Prix Marcel Duchamp (2014 et 2018) découverts à Montrouge.
