Ce mercredi 1er novembre, M. Emmanuel Macron, accompagné de représentants de grandes entreprises françaises (EDF, Alstom, Suez, Orano, etc.) était à Astana pour rencontrer son homologue M. Kassym-Jomart Tokaïev. Ce voyage a été l’occasion de conclure d’importants contrats, signe de la diplomatie d’équilibre que le Kazakhstan mène avec l’Europe, la Chine, la Russie et, dans une moindre mesure, la Turquie.
À l’occasion de ce voyage, le président français ne s’est cependant pas contenté de raffermir le « partenariat stratégique » qui lie la France et le Kazakhstan depuis quinze ans dans le domaine industriel et énergétique. Il a annoncé son élargissement au domaine de la culture : « l’enseignement du français dans les écoles du Kazakhstan est pour nous un sujet important sur lequel nous voulons nous engager à vos côtés », a-t-il ainsi déclaré à son hôte. Un accord intergouvernemental a été conclu à cette fin. Emmanuel Macron a également annoncé « une exposition patrimoniale de prestige à Paris » qui pourrait avoir lieu au musée du Louvre ou au musée Guimet. La présidente de celui-ci, Yannick Lintz, qui faisait partie de la délégation française, a confirmé qu’un projet était bien à l’étude qui pourrait se concrétiser en 2026. Que ce soit le Président français lui-même qui annonce la prochaine tenue d’une exposition consacrée à l’histoire et à la culture kazakhstanaises, voilà qui en souligne la portée symbolique.