Depuis 2019, la maison d’enfance du peintre Fernand Léger, située à Argentan dans l’Orne où il est né, a été transformée en musée Fernand Léger-André Mare. Une association qui a du sens puisque Mare était l’un des précurseurs des arts décoratifs, ainsi qu’un ami intime de Léger. Le musée est ainsi constitué de dessins de jeunesse de l’artiste, de lithographies, d’objets d’art et autres peintures. Pour les visiteurs, c’est l’occasion actuellement et jusqu’au 3 décembre, de découvrir une exposition intitulée Fernand Léger, l’homme artiste. L’occasion de s’imprégner de sa carrière, de son processus de création dans ses différents ateliers parisiens dans les années 1950, mais aussi de ses séjours au Gros-Tilleul à Gif-sur-Yvette ou à Touques dans le Calvados, à travers des clichés argentiques signés de noms tels que Daniel Wallard, Robert Doisneau ou Sabine Weiss.
Le musée présente une image intime de l’artiste et inspirée, puisque ce dernier a été reconstitué d’après deux de ses tableaux impressionnistes, Le Jardin de ma mère et Les Constructeurs. On y fait la connaissance de ses amis proches et de l’amour de sa vie, Nadia Khodossievitch, son épouse qui fut au départ son assistante, puis sa maîtresse. Des pans de sa vie ainsi exposés, avec une vision plutôt heureuse de l’artiste, disparu en 1955 et permet de répondre à qui était vraiment Léger, entre inspiration perpétuelle et simplicité. On peut également poursuivre sa visite par un autre musée emblématique d’Argentan, la Maison des Dentelles, qui permet de s’imprégner du patrimoine dentellier français et des arts textiles.