Ce que la Palestine apporte au monde, tel est le nom de cet événement présenté jusqu’au 19 novembre au sein de l’Institut du monde arabe. Une programmation variée, entre concerts, projections de films, rencontres et débats, mais aussi trois expositions. La première, Les Palestiniens et les Palestiniennes en leurs musées, est une présentation de la collection du futur Musée national d’art moderne et contemporain qui sera situé à Jérusalem Est. On y retrouve 400 œuvres issues d’artistes venant du monde entier à qui l’on a demandé de choisir ce qu’ils souhaitaient donner à voir aux Palestiniens. Une réponse à des questions universelles telles que « ce que signifie vivre pour soi avec ou parmi les autres ? », « que veut dire être humain dans son corps et son identité ? ». L’exposition Images de Palestine : une terre sainte ? Une terre habitée !, présente de son côté une trentaine de photographies entre paysages, scènes de genre et portraits, entièrement tirées selon le procédé Photochrom, ainsi que des images récentes de photographes nés entre 1960 et 1990 et réalisées dans les années 2000.
Enfin, l’exposition Les valises de Jean Genet dévoile le contenu de deux valises qui avaient été conservées par l’écrivain tout au long de sa vie et qu’il avait remises à son avocat Roland Dumas peu avant sa disparition. On y retrouve des lettres, des factures d’hôtel, des notes sur la prise, l’écriture ou l’homosexualité, des traces de son compagnonnage de 16 ans auprès des Black Panthers et des Palestiniens. On peut également voir au sein de l’exposition, le manuscrit et le tapuscrit de certains des textes de l’auteur commentant les photographies de Bruno Barbey prises en Palestine entre 1969 et 1971.