Antéfutur est une exposition qui questionne notre rapport au monde ainsi que l’impact qu’ont nos sociétés contemporaines sur notre environnement et sur autrui. Ouverte jusqu’au 3 septembre au musée d’art contemporain de Bordeaux, elle présente les œuvres de vingt-quatre artistes qui interprètent leur vision du futur.
C’est en s’inspirant de notre présent que les artistes contemporains exposés au CAPC offrent une approche subjective de ce que pourrait être notre avenir.
Ayant pour thématique le dérèglement climatique, les intelligences artificielles, les relations interpersonnelles ou bien les mutations génétiques, chacune des œuvres se veut fascinante ou choquante, pour marquer nos esprits et remettre en question nos modes de vie occidentaux. L’exposition propose différents supports artistiques tel que des matériaux traditionnels, avec la statue en argile de Judith Hopf, représentant le lien toxique entre l’homme et son téléphone portable. Mais elle présente aussi des médiums ultra-technologiques tel que l’hologramme d’Agnieszka Kurant, posant les limites de l’intelligence artificielle et de son usurpation de la créativité et de l’innovation humaine.
Cette exposition se veut, avant tout, porteuse d’espoir malgré la noirceur qu’elle peut dépeindre. Ces œuvres, qui s’inspirent de notre présent tourmenté par les catastrophes naturelles et les crises humanitaires, proposent aussi des scénarios distincts, favorables à un nouveau monde où les hommes ont réussi à s’adapter.
Antéfutur est par conséquent un support de réflexion sur le temps, sur nous-même, mais aussi un moyen de relativiser, car aucun scénario n’est définitif et qu’il est surtout important de repenser notre lien au vivant en portant un regard nouveau sur notre monde.