Ce qu’il affectionne, c’est travailler l’acier. Que ce soit pour ses peintures ou ses sculptures, c’est le matériau qui le fait vibrer. Julien Clar, 38 ans, va pouvoir montrer toute l’étendue de son talent au public parisien, avec une exposition éponyme qui se tiendra du 11 juin au 5 juillet, à la Galerie 89 (située au 89 avenue Daumesnil dans le 12e arrondissement). Un travail inspiré selon lui par la géométrie des Grecs de l’Antiquité pour ses sculptures et par trois maîtres contemporains pour ses peintures : Christian Boltanski et Luca Mascaro, dans la manière de montrer le temps qui passe par le biais de la corrosion et Pierre Soulages, pour un dialogue permanent entre l’objet et la lumière. Des œuvres ambitieuses, inattendues et élégantes, auxquelles il donne vie au sein d’un atelier pour le moins original, puisqu’il est constitué d’une ancienne chapelle de plus de 250 m2 qui fut construite par des mineurs dans les années 1960.
Né en Bourgogne, près de la ville de Montceau-les-Mines, Julien Clar travaille le métal depuis 2011, par le plus grand des hasards et a étudié depuis la chaudronnerie, afin de mieux le manipuler. Il a déjà depuis reçu plusieurs prix, a exposé un peu partout en France, du Carrousel du Louvre au Bastille Design Center et a été remarqué par la marchande d’art Mathilde Bouthors sur le réseau social Linkedin. Ce fut un coup de foudre pour son travail dès leur première rencontre et elle a donc décidé d’organiser pour lui cette première exposition d’envergure à Paris. Ou quand l’acier devient de l’art.