Du 5 avril au 10 septembre, le musée de la Vie romantique présentera l’exposition Françoise Pétrovitch. Aimer. Rompre. soit une quarantaine d’œuvres de l’artiste plasticienne (peintures, dessins, sculptures) inédites et créées spécialement à cette occasion. Pétrovitch est ainsi la première artiste à ouvrir la programmation du musée au-delà du XIXe siècle dont il s’était fait une spécialité à ce jour. Une déambulation pleine de poésie, mais aussi d’étrangeté, tant le regard de Françoise Pétrovitch sur notre monde et notre humanité est singulier. Pour le public qui ne la connaîtrait pas encore, l’exposition proposera une introduction à son travail dans l’atelier-salon qui mettra directement les visiteurs en immersion. À l’étage, on trouvera des peintures monumentales présentant la jeunesse d’aujourd’hui dans toute sa complexité. Et pour découvrir le reste des œuvres proposées, il faudra visiter l’ensemble du musée, avec de nombreuses pièces disséminées ici ou là parmi les collections permanentes. Le jardin ne sera pas en reste avec la sculpture L’Ogresse qui annonce le triomphe du féminin lors des jeux de pouvoir.
Si l’exposition a pour sous-titre Aimer. Rompre, c’est en hommage aux toutes premières œuvres de la plasticienne, deux monotypes aux verbes « aimer » et « rompre » et qui ici, renvoient à la dualité de nos sentiments souvent contradictoires. Parmi les grands moments de cet événement, l’ensemble de lavis d’encre sur papier, des paysages inventés, mélancoliques, inquiétants, oniriques et intitulés L’imagination fait le paysage ; ainsi que les fameuses peintures grand format traitant de ce que l’artiste appelle « l’entre-deux », cette période entre l’enfance et l’âge adulte.