À l’occasion des 50 années de l’ONG Amour Sans Frontière, le musée de Fourvière situé à Lyon, va rouvrir ses portes en proposant une exposition féérique, Lumières célestes, créée par l’artiste Marcoville du 1er avril au 1er octobre. Ce sera la troisième étape pour cette exposition co-produite par la Fondation Fourvière, après Tours et Cambrai. Un événement pour le moins coloré, invitant à l’onirisme et à l’émerveillement autour de nombreuses influences chères à l’artiste, entre thématiques issues des textes saints et inspirations venues des contrées lointaines. Marcoville « est un artiste engagé et son art fait de la récupération de matériaux cassés, de rebus, de matières nobles, est un art à sa manière chargé de sens. Sa création est d’une criante actualité, il interroge notre époque, il nous interroge aussi si nous voulons bien écouter. Il voulait un lieu de sens pour cette exposition à Lyon, le site de Fourvière lui offre cette dimension, mais le sens, il le trouve aussi dans la raison de cette exposition : mettre en lumière les actions d’une ONG de coeur », explique le commissaire de l’exposition François Gauthier.
Une tradition pour le sculpteur, car cela fait depuis les années 1970 qu’il conçoit ses œuvres avec spécialement des matériaux de rebut et c’est depuis les années 1980 qu’il y incorpore du verre coloré, ciselé et empilé. Reconnu à travers le monde, Marcoville a déjà exposé au musée national de Céramique à Sèvres, au musée de France d’Opale Sud à Berck et au musée Ariana à Genève. Lumières Célestes est sans doute l’une de ses installations parmi les plus personnelles et de surcroît, pour une grande et belle cause.