L’artiste peintre Gérard Le Cloarec expose un peu partout à travers le monde et ses représentations baroques de personnalités reconnues, oscillent entre hommage et réinvention, à travers des traits acérés et graphiques, sans que le visage n’en soit dénaturé pour autant. Léonard de Vinci, Rembrandt, Gandhi, Victor Hugo ou encore Colette et même Mona Lisa, se retrouvent imaginés par ses bons soins, sous un enchevêtrement de lignes et de couleurs. Un travail entre l’harmonie et la géométrie qui a valu à l’artiste de recevoir en 2021 le prestigieux Grand Prix Léon-Georges Baudry qui récompense des peintres, sculpteurs ou graveurs de plus de 55 ans ayant un « réel talent figuratif » et pour l’ensemble de leur œuvre. Pour célébrer cela et permettre au public de retrouver ces portraits qui déroutent, interpellent et fascinent en même temps, la Fondation Taylor, située rue de la Bruyère à Paris, va offrir une carte blanche à Gérard Le Cloarec, du 5 au 28 janvier prochains.
À cette occasion, il invitera à ses côtés deux artistes qui le touchent. La première, Mathilde Barazer de Lannurien, est styliste, modéliste et peintre et a pour thématique récurrente l’environnement, permettant à celles et ceux qui admirent ses toiles, de prendre conscience du monde qui les entoure et de la fragilité de nos écosystèmes. Le second est le peintre et sculpteur Ugo Schildge qui expose déjà en France, en Chine et aux États-Unis et qui s’inspire dans son travail de Guiseppe Penone, en proposant des fantasmagories sur la faune et la flore. Trois manières de peindre différentes et qui s’amalgament en une belle unicité.