Du 25 janvier au 8 mai prochains, la Bibliothèque publique d’information du Centre Pompidou s’apprêtera à accueillir l’exposition Serge Gainsbourg, le mot exact. Il était temps qu’un événement d’envergure se fasse autour de l’artiste, lui qui a été un touche-à-tout, puisqu’il a peint, composé, écrit et mis en scène. Ses quatre décennies de carrière et plus de 500 chansons à son actif, seront donc mises en avant et plus particulièrement son travail ciselé de parolier. C’est ainsi que l’on pourra admirer manuscrits, tapuscrits, objets personnels, livres de sa bibliothèque personnelle et de nombreuses autres archives, tout au long du parcours.
La première partie reviendra d’ailleurs sur les références littéraires qui parsèment toute son œuvre, avec toute une sélection de livres que l’on pouvait trouver sur les étagères de sa maison de la rue de Verneuil, ainsi que des dédicaces de différents auteurs. La seconde va s’attarder sur la manière dont Gainsbourg a créé son personnage d’artiste via ces mêmes influences littéraires, ainsi que son double médiatique de Gainsbarre. C’est dans cette partie que seront présentés ses objets personnels entre cartes de fidélité de restaurants, cannes et autres parfums. Enfin, dans la dernière partie, c’est le parolier qui sera honoré, à travers ses chansons les plus emblématiques écrites pour lui et pour les autres, notamment ses différentes muses que furent Jane Birkin, Catherine Deneuve, Brigitte Bardot ou Anna Karina. Cette partie propose également une analyse de trois chansons cultes (L’Anamour, Ford Mustang et L’enfant qui dort) dont les paroles et partitions seront présentées au public pour la toute première fois. Une exposition qui donnera envie de se replonger dans le travail intemporel de l’Homme à la tête de choux.