En janvier dernier, on apprenait que la Fiac ne reviendrait pas pour une 48e édition au Grand Palais, ni même au Grand Palais Ephémère. Pour les sept prochaines années (2022 comprise), elle doit laisser sa place tant convoitée à Art Basel, qui a choisi Paris comme nouvelle destination, suite à un appel d’offres lancé par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais. C’est ainsi que se tient actuellement et ce, jusqu’au 23 octobre, la première édition de Paris+ Art Basel, au sein du Grand Palais Ephémère. Une immense foire d’art contemporain qui a été suivie par 156 galeries d’art internationales ayant répondu présentes, choisies parmi quelque 700 candidatures, dont 61 françaises.
Pour cet événement qui attire nombre de collectionneurs et d’amateurs d’art, avides de découvrir ce qu’elle contient, trois secteurs distincts ont été érigés. Le premier concerne les galeries d’art moderne et contemporain, présentant, comme toute foire qui se respecte, installations, sculptures, peintures, photographies, dessins, mais aussi de la vidéo et de l’art numérique. Le second met en avant les galeries émergentes avec des expositions personnelles d’artistes, notamment via des solos shows. Parmi les grands noms représentés, Anne Barrault, Edouard Montassut, Patrick Goddard, Joséfa Ntjam ou encore Monique Mouton. Enfin, le troisième secteur sort des murs du Grand Palais Ephémère, avec des œuvres disséminées dans quatre lieux parisiens : la place Vendôme, le musée national Eugène-Delacroix, le Jardin des Tuileries et la chapelle des Petits-Augustins, située à l’école des Beaux-Arts. Une première édition qui ne va pas manquer de faire parler d’elle.
