Le marché de l’art ultra-contemporain se porte bien

Le marché de l’art ultra-contemporain se porte bien
Marché

Ils ont moins de 40 ans, mais leurs œuvres d’art se vendent à des sommes astronomiques sur les différents marchés. Les artistes de ce qu’on appelle l’ultra-contemporain, règnent de plus en plus dans ce monde de moins en moins fermé. Selon Artprice qui a publié des chiffres qui leur sont consacrés, les ventes d’oeuvres issus de ces artistes a été multiplié par 26 en seulement 20 ans. « Les plus jeunes stars de l’art contemporain peuvent en quelques années devenir plus chères encore que des grands maîtres anciens » a ainsi précisé Thierry Ehrmann, président et fondateur d’Artmarket.com. De fait, l’art ultra-contemporain représente actuellement 15,5 % de l’ensemble du marché de l’art contemporain (soit 28 % de mieux que lors de l’exercice précédent), avec plus de 9 640 œuvres vendues ces derniers douze mois. Un marché qui a représenté en une année plus de 420 millions de dollars aux enchères, NFT comprises.

Autre chiffre impressionnant, celui du nombre de ces artistes qui n’ont même pas 40 ans et dont le travail est adjugé à des sommes souvent conséquentes dans les salles de vente : ils sont 2 670, soit cinq fois plus qu’il y a 20 ans et le prix moyen des cinq meilleures adjudications est ainsi passé de 618 000 dollars à 4,9 millions. Un marché féminin, puisque ce sont huit femmes qui occupent le top 10 de ces artistes. Ce dernier est constitué de Matthew Wong (décédé en 2019 à l’âge de 35 ans) avec plus de 21,3 millions de dollars engrangés en un an, Ayako Rokkaku (40 ans et 18,7 millions), Flora Yukhnovich (32 ans et 12,5 millions), Aboudia Diarrassouba (29 ans et 9,2 millions), Avery Singer (35 ans et 9,2 millions), Amoako Boafo (28 ans et 8,3 millions), Maria Berrio (40 ans et 7,6 millions), Anna Weyant (27 ans et 6,5 millions), Christina Quarles (37 ans et 5,6 millions) et Loie Hollowell (39 ans et 5,5 millions). La valeur n’attend décidément pas le nombre des années.