Bien des noms de pharaons et de reines d’Egypte nous sont parvenus à travers les âges, plusieurs milliers d’années après leur disparition : Toutankhamon (qui a bénéficié d’une large exposition à la Grande Halle de la Villette), Ramsès, Khéops, Néfertiti et bien évidemment Cléopâtre, tandis que d’autres qui ont joué un rôle tout aussi important, ont presque disparu des mémoires, tels Sésostris, Nectanébo, ou encore Téti. Le Mucem a décidé de leur rendre la place qu’ils et elles méritent au cours de l’exposition Pharaons Superstars que l’on peut voir actuellement jusqu’au 17 octobre. Si on peut pénétrer virtuellement dans la grande pyramide de Khéops à l’Institut du Monde Arabe, à Marseille, on parcourt 5 000 ans d’histoire (et de légendes) en découvrant la vie de ces hommes et femmes d’exception et combien la célébrité peut être chose éphémère, sauf pour certains d’entre eux.
Entre documents historiques et tras laissées au cours de notre époque, l’exposition montre à quel point le destin des pharaons est entré dans notre imaginaire collectif. On peut ainsi admirer des hiéroglyphes millénaires, mais aussi des enluminures médiévales, des tableaux classiques et même des tubes de musique pop. En tout, ce sont plus de 300 pièces qui parsèment le Mucem, issus de ses propres fonds ou de ceux de grandes collections française et européenne (du Louvre aux Musées royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles, du musée d’Orsay au British Museum…). Ce sera ensuite au tour du musée Calouste Gulbenkian de Lisbonne d’accueillir Pharaons Superstars du 24 novembre au 6 mars 2023. Les pharaons n’ont pas fini de faire parler d’eux.