Jusqu’au 27 novembre prochain, se tient la 59e Biennale d’Art de Venise et chaque salon exposant rivalise d’imagination pour mettre en avant des artistes contemporains inspirés par des problématiques actuelles. Chez Radicants, au Palazzo Bollani, on se prépare à accueillir le second volet de l’exposition globale Planet B : Climate change & the New Sublime, conçue en trois actes. Cette deuxième partie, intitulée Charles Darwin et les récifs coralliens : le sublime temporel, se tiendra du 8 juillet au 26 août et comme la première, elle a également pour visée de mettre en avant l’impact du changement climatique sur l’art d’aujourd’hui, sous le prisme du sublime, notion définie au 18e siècle par le philosophe Edmund Burke en ces termes douloureusement magnifiques : « un plaisir teinté de terreur ».
L’exposition se base donc ici sur les souvenirs de Charles Darwin, autour de son ouvrage Voyage d’un naturaliste autour du monde. Il y parlait notamment de la grandeur, de la durée de vie et de la beauté des récifs de coraux et des vagues de l’océan aux roulis impressionnants. De quoi inspirer bon nombre d’artistes contemporains, touchés par la fibre écologique. Certains d’entre eux, issus de partout à travers le monde, ont répondu présents à l’appel de Radicants pour ce projet à la fois artistique et coopératif. Pour cette seconde exposition, on y retrouvera des noms tels que Roberto Cabot, Anna Bella Geiger, Max Hooper Schneider, Thiago Rocha Pitta ou encore Phillip Zach. En tout, il sont 14 à proposer leur vision darwinienne et artistique et leur proposition pour un monde meilleur.