La scène artistique moderne et contemporaine algérienne va être à l’honneur à l’Institut du Monde Arabe dans une exposition intitulée Algérie mon amour, artistes de la fraternité algérienne 1953-2021. Elle se tiendra du 15 mars au 31 juillet et symbolisera toute la solidarité qui lie les artistes et les intellectuels algériens et français. La plupart des œuvres présentes proviennent du fonds de l’IMA et d’une donation de 2018 de Claude et France Lemand que l’Institut enrichit d’année en année. Ce sont ainsi trois générations d’artistes qui sont représentées, allant de la figure non-figurative de Louis Nallard (né en 1918) aux œuvres d’El Meya, une artiste peintre qui vient de fêter ses 35 ans. Ils sont donc 18 à être exposés et la plupart sont encore de ce monde et vont pouvoir profiter de cet hommage qui leur est rendu. Parmi eux, Mohamed Aksouh, Zoulikha Bouabdellah, Rachid Koraichi ou encore Denis Martinez.
Peintures, sculptures, dessins, projections vidéo, photographies et une installation monumentale de Kamel Yahkiaoui sont au programme, accompagnés d’un livre comprenant quelques 600 œuvres algériennes issues des collections du musée et intitulé Artistes algériens. Art moderne et contemporain. Une série de huit conférences passionnantes sera à découvrir également en complément de l’exposition, une dimanche sur deux de 17h à 19h, dans la limite des places disponibles. L’occasion de se plonger dans le travail artistique foisonnant qui a germé l’autre côté de la Méditerranée et qui nous est parvenu malgré des moments historiques difficiles, aux plaies parfois pas encore cicatrisées. Mais l’art ne guérit-il pas tout ?