Avec la crise de Covid-19 actuelle, nombre de secteurs issus des métiers d’art ont beaucoup souffert et continuent de souffrir. En particulier les fabricants de luminaires, les bijoutiers, les imprimeurs de luxe, les tapissiers, les lustriers ou encore les grainiers. Mais l’État vient de proposer, le lundi 2 août dernier, un second plan de relance pour le Mobilier national, fin de permettre la poursuite de la rénovation de sa collection de meubles et de luminaires, datant des années 1930 à 1950. Coût de cette opération, un million d’euros, pour une mise en place cette année et courant 2022. Un premier plan avait déjà été déployé en 2020, lors du premier confinement, pour permettre au Mobilier national de restaurer une dizaine de pièces emblématiques et exceptionnelles.
On estime ainsi que cela concernera cette fois plus de 200 pièces issues d’achats ou de commandes publics qui ont eu lieu à Paris en 1937, lors de l’Exposition internationale des Arts et des Techniques appliqués à la Vie moderne, ou après la Seconde Guerre mondiale, qui pourront retrouver de leur éclat Art déco. Le Mobilier national possède plus de 500 partenaires dont on découvre le travail chaque année notamment lors des Journées Européennes du Patrimoine, organisées par le ministère de la Culture. L’édition 2021 se tiendra les 18 et 19 septembre prochains, autour de la thématique Patrimoine pour tous. L’occasion, sans doute, de retrouver certains des mobiliers déjà restaurés grâce au premier plan de relance. A vos agendas !