Jusqu’au 26 septembre, le musée Soulages de Rodez laisse carte blanche à l’artiste plasticien français Gilles Barbier, 55 ans, autour de l’événement Gilles Barbier, Machines de production. Cela fait une trentaine d’années que son travail est reconnu, régulièrement inspiré de ses jeunes années passées sur l’archipel mélanésien où il est né. Désormais installé à Marseille, ses œuvres sont souvent liées à la science-fiction ou à la bande dessinée et de nombreuses expositions lui ont déjà été consacrées à travers le monde, de Paris à Séoul, en passant par New York, Bruxelles, Valence ou Seattle. Cette année, outre Rodez, on a pu découvrir ses dernières œuvres au cours de l’événement Travailler le dimanche, au Hangar à bananes de Nantes.
Pour ces Machines de production, Gilles Barbier a conçu tout spécialement cinq installations et ensembles, situés dans la salle d’exposition du musée, mais aussi à l’accueil. Si l’installation Boîte Noire avait déjà été présentée en 2015 à Marseille, à la Friche Belle de Mai, elle a été ici complètement retravaillée pour le musée Soulages. Ici, ces cinq œuvres participent de la représentation du travail, à la fois celui de l’oeuvre, mais aussi celui de l’artiste et met en avant intelligences artificielles, automates et autres biotopes. Aux visiteurs d’en comprendre tous les savants rouages et d’être interpellé par ces machines rappelant notre condition humaine et l’environnement dans lequel nous évoluons. Gilles Barbier n’a pas fini de nous surprendre et le musée Soulages, de porter des projets artistiques uniques en leur genre.