Jusqu’à présent, en plus de quarante années de carrière, l’artiste australien d’origine iranienne Hossein Valamenesh, n’avait jamais eu l’honneur d’être exposé en Europe et encore moins en France. L’erreur sera bientôt réparée grâce à l’Institut des Cultures de l’Islam situé dans le 18e arrondissement parisien, avec l’événement Puisque tout passe qui se tiendra du 23 septembre au 13 février 2022. Il s’agira d’une sélection de ses œuvres des années 1980 à nos jours, inspirées par les écrits de Djalâl ad-Dîn Rûmi, un poète mystique persan qui officiait au 13e siècle. Parmi les thématiques récurrentes de Valamenesh, l’amour, la spiritualité, la nature, souvent entremêlées pour créer une cohérence intemporelle. Il rajoute à son travail des touches d’humour surréaliste, des souvenirs de son enfance, mais aussi d’expériences personnelles parfois douloureuses comme lors de ses années d’exils ou ses relations fortes qu’il entretient avec les Aborigènes en Australie.
Certaines œuvres ont été conçues spécialement pour l’occasion et les visiteurs seront plongés directement dans l’univers de l’artiste, avec des pans de tissu semi-transparents qui formeront comme un dédale entre ses créations et une désorientation volontaire. La suite du parcours sera plus propice au recueillement et à la méditation, avant de prendre une direction plus introspective, sur la double culture de Valamanesh. Autour de l’exposition, l’Institut a prévu plusieurs événements interdisciplinaires, entre arts de la scène, concerts de jazz, tables rondes et projections de films. Pour une première fois, les choses ont été vues en grand !