Jusqu’au 28 août, les visiteurs du musée Galliera, le musée de la mode de la Ville de Paris, auront la surprise de découvrir dans son parc, une bien étrange et inattendue installation, Parasol, signée de l’artiste et designer munichoise Ayzit Bostan. Le but de cette dernière ? Proposer un peu de légèreté en ce monde qui l’est beaucoup moins, comme une sorte de nouveau souffle estival au moment de cette réouverture de la vie d’avant après tant de mois de confinements. Une œuvre réalisée dans le cadre du projet interdisciplinaire Munich Unique, initié par le Goethe Institut Paris et en coopération avec la mairie du 16e arrondissement. C’est aussi une installation itinérante, puisque Parasol va ensuite être exposée à la Pinacothèque de Munich et à Bordeaux.
Une représentation du travail particulier d’Ayzit Bostan qui vit à Munich depuis près de 50 ans. Professeure de design à l’Académie des Beaux-Arts de Kassel, elle a créé en 1995 son propre label de mode (ce n’est donc pas par hasard que Parasol est visible en premier au musée Galliera), avec des collections qui oscillent entre design et art, présentées non pas sur des podiums, mais sous forme d’installations ou de performances. Bostan investit à la fois les lieux de culture privés que l’espace public avec ses créations qui ne manquent jamais d’interpeller celles et ceux qui les contemplent. Car l’artiste n’aime rien tant que remettre en question nos habitudes visuelles en proposant un message universel clair dans des symboles déconstruits. On espère retrouver à nouveau son travail prochainement en France. En attendant, son Parasol invite à se mettre à l’ombre et à profiter d’un été déconfiné.