C’est un véritable événement pour l’Institut pour la photographie situé à Lille. Il poursuit son développement depuis son ouverture en 2017, avec l’acquisition de ses trois premiers fonds d’archives d’importance, avec des œuvres de Bettina Rheims, Agnès Varda et Jean-Louis Schoellkopf. De quoi permettre une étude critique de la société française de 1940 à nos jours. « Avec ces fonds, l’Institut pour la photographie confirme son ambition patrimoniale et son rôle majeur dans le paysage photographique. Ces premiers fonds que nous accueillons sont d’une grande importance pour l’histoire de la photographie. Ils représentent une ressource inestimable pour mener à bien nos missions auprès du public, des professionnels et des chercheurs, afin de faire rayonner la photographie depuis les Hauts-de-France. Nous remercions les artistes, leurs ayants- droits et les donateurs qui nous font confiance », précise Marin Karmitz, le président de l’Institut.
« Ces premiers fonds d’envergure internationale constitueront une importante ressource pour notre programme de diffusion, depuis les images iconiques réalisées par ces grands noms de la photographie jusqu’aux nombreux corpus inédits, avec la collaboration des auteurs ou de leurs ayant-droits. Ils permettront aussi d’aborder le médium sous ses multiples aspects pour notre programme de lecture critique de l’image : social, documentaire, édition et magazines, publicité, mode, portrait, commandes institutionnelles, ses liens avec les arts du spectacle (cinéma, théâtre), et les arts plastiques, et d’y associer le plus grand nombre pour explorer le passé, appréhender le présent et se projeter dans l’avenir », poursuit Anne Lacoste, sa directrice. Cerise sur le gâteau, la bibliothèque de l’Institut va bientôt se doter de 25 000 ouvrages issus d’un collectionneur privé, faisant de ce lieu entièrement gratuit et ouvert à tous, l’une des dix références mondiales en termes d’édition photographique.