C’est l’une des expositions les plus attendues de l’année. Et à peine ouverte, elle attire déjà bon nombre de visiteurs. A l’occasion du bicentenaire de sa mort et ouverte jusqu’au 19 décembre à la Grande Halle de la Villette, Napoléon présente la vie et la carrière incroyable de l’empereur, de son arrivée à Brienne en 1779 à sa mort à Sainte-Hélène le 5 mai 1821. C’est donc avec un tout jeune Napoléon Bonaparte âgé de 10 ans que l’on fait d’abord connaissance, avec portraits et mobilier d’écolier pour les métiers des armes auxquels il montre de promptes aptitudes. On le retrouve ensuite pendant la Révolution où il se fait remarquer, jusqu’à se retrouver au commandement de l’armée d’Italie. De triomphes en triomphes, Napoléon affiche morgue, talent et ambition, ainsi que les premiers portraits officiels, comme ceux d’Antoine-Jean Gros qui sont toujours partie prenante de l’imagerie napoléonienne de nos jours.
C’est l’homme politique, puis d’État, ainsi que le mari que l’on retrouve dans les salles suivantes, avec reconstitutions de son couronnement, portraits de Jacques-Louis David et de François Gérard, mobilier, armes, costumes, vaisselles et faïences. L’empereur Napoléon Ier fait trembler l’Europe entière, remporte succès sur succès, change d’épouse pour pouvoir enfanter un héritier et combat peu à peu ses ennemis sur tous les fronts. Parfois en remportant des batailles décisives, parfois en échouant. Des batailles représentées sur des toiles de Louis-François Lejeune, jusqu’à la capitulation de l’empereur. Les dernières années, tragiques, ne sont pas épargnées et l’exposition, fort didactique et ludique, s’achève par deux pièces maîtresses : le masque mortuaire de l’empereur signé Francesco Antommarchi et la statue Les Derniers moments de Napoléon Ier à Sainte-Hélène par Vincenzo Vela. Napoléon, inoubliable à travers sa mort, continue de fasciner le monde entier…