Depuis le 22 juin, le musée Zadkine situé dans le 6e arrondissement parisien, rouvre enfin ses portes. Il propose au public un tout nouveau parcours pour (re)découvrir tous les chefs-d’oeuvre du sculpteur, que ce soient ses pièces en bois taillé ou en pierres, dont certaines sont rarement exposées. On déambule ainsi dans sa maison, ses ateliers et son jardin, au cours d’une quarantaine d’années de création inépuisables. De 1928 à 1967, où il a vécu en ce lieu, on peut comprendre sa manière de travailler et son évolution perpétuelle. Le parcours est émaillé de citations issues de ses mémoires, Le Maillet et le ciseau, publiés en 1968, permettant une intimité supplémentaire entre l’artiste disparu et les visiteurs. Pour le moment, seules les collections permanentes sont visibles, entre sculptures, photographies, tapisseries et illustrations, mais elles valent à elles seules le déplacement.
Il faudra patienter le 29 septembre, pour voir la toute nouvelle exposition prévue. Visible jusqu’au 27 février 2022, L’Âme primitive reviendra sur les premières années de Zadkine à Paris, quand il s’est tourné vers l’art primitif, un nouveau langage sculptural au début du siècle dernier. Ses œuvres sont alors plus radicales et détonnent par rapport à tout ce que l’artiste a déjà accompli et accomplira alors ensuite. On y décèle un geste d’artisan dans ces sculptures plus sauvages, une envie de s’exprimer différente, tout en conservant une technique personnelle qui fait sa marque de fabrique. Une raison supplémentaire de se rendre au musée Zadkine !