Il a beau avoir 83 ans, David Hockney ne cesse de développer son art. On se souvient de ses dessins réalisés sur son I-Pad pendant le premier confinement en 2020, depuis sa maison de Normandie. Mais il a également récemment marqué les esprits avec un œuvre monumentale, projetée sur un écran géant à destination des Sud-Coréens, sur la place K-Pop de Séoul. Il s’agissait d’un lever de soleil très coloré intitulé Remember you cannot look at the sun of death for very long. Un soleil qui a mis à peu près deux minutes et demie pour apparaître et ainsi éblouir le public venu nombreux pour voir ce spectacle. Une œuvre d’espoir selon l’artiste, sensée représenter l’année 2021 et qui a donc été dévoilée le 6 mai à 20h21 précises. Et surtout qui est loin de toute considération monétaire, tandis que David Hockney reste l’un des artistes vivants les plus collectionnés, dont toutes les toiles mises aux enchères battent des records.
Car ce soleil, c’est avant tout pour Hockney une nouvelle journée pour notre planète, éclairée par la fin des restrictions sanitaires en Corée du Sud et donc la fin programmée de la Covid-19. L’oeuvre a également depuis été projetée dans d’autres pays déconfinés qui semblent voir le bout du tunnel : les Etats-Unis avec le choix des villes de New York et Los Angeles pour souligner l’avancée spectaculaire de la vaccination là-bas, le Japon (à Tokyo) qui s’apprête à accueillir les Jeux Olympiques et le Royaume-Uni avec Londres qui s’est déconfiné. A quand Paris avec une projection sur la Tour Eiffel ?