Pour sa réouverture, la Halle Saint-Pierre, située dans le 18e arrondissement, propose un événement de taille : une double exposition dans le cadre d’une autre exposition. En effet, Stéphane Blanquet, déjà à l’honneur avec la monographie Dans les têtes de Stéphane Blanquet, prévue jusqu’au 27 août prochain, va initier à partir du 19 mai au premier étage de la Halle, Tranchée Racine, un manifeste artistique dont il a le secret, mettant en avant le talent pour le moins particulier d’artistes de tous horizons et venant de partout à travers le monde. « Des artistes viscéraux, généreux, hypnotiques, obsessionnels, venant de tous les courants et contre-courants. Un lien entre nous tous, comme des racines qui s’entremêlent entre nos mondes, des évidences visibles ou invisibles, ou restent le muscle, la force, l’impact au détour d’une Tranchée creusée et vivifiante », explique ainsi Stéphane Blanquet.
Parmi les artistes que l’on pourra retrouver, l’Indonésien Noviadi Angkasapura, le Japonais Kyota Kawai, la Coréenne Si On, le Français Didier Hamey, la Slovaque Eva Macekova, l’Italien Giovanni Galli, ou l’Irlandais David Sandlin. Au total, ce sont 50 artistes qui ont été savamment choisis par Stéphane Blanquet, tous s’inscrivant dans la même mouvance que lui, pour un événement aussi fascinant que dérangeant. La Tranchée Racine est à l’origine une publication de 42 numéros qui a mis en avant à ce jour près de 500 œuvres et artistes dont certains ont été reconnus à travers le monde, tels Sophie Calle, Raymond Pettibon ou encore Jake et Dinos Chapman.