Si le Louvre parisien est toujours fermé, celui d’Abu Dhabi est encore ouvert au public et il se prépare à accueillir sa toute nouvelle exposition, Abstraction et calligraphie, Voies d’un langage universel qui se tiendra du 17 février au 12 juin. Un événement réalisé en collaboration avec le Centre Pompidou et France Museums, afin de permettre au Louvre d’Abu Dhabi de prolonger son travail mis en place depuis trois saisons sur les connexions entre les cultures, comme ici entre l’art abstrait du 20e siècle et la calligraphie de civilisations bien plus antérieures. En tout, ce sont donc plus d’une centaine d’oeuvres qui seront visibles, issues de collections de 16 institutions partenaires. On pourra ainsi retrouver des pièces signées Kandkinsky, Klee, Pollock, mais aussi Dia Azzawi, Mona Hatoum, Lee Krasner, André Masson ou encore Anwar Jalal Shemza et Cy Twombly. Sans oublier deux œuvres monumentales d’artistes contemporains spécialement créées pour l’occasion, signées el Seed et Sandi King. Certaines voyagent d’ailleurs pour la toute première fois en dehors de leur région d’origine.
L’exposition sera organisée en quatre thématiques distinctes (pictogrammes, signes, linéaments, calligraphie) qui vont mettre en évidence la richesse des échanges culturels qui ont lieu depuis le début du 20e siècle. On pourra ainsi comprendre comment l’abstraction s’est inspirée et nourrie de techniques artistiques plus ancestrales, comment les plus grands représentants de ce mouvement ont cherché à créer un langage universel pour s’exprimer, en rupture avec les conventions de la figuration. De quoi faire rêver en attendant la réouverture de nos musées.