Souvenez-vous. Lors du premier confinement du printemps dernier, David Hockney, l’artiste peintre le plus coté de son vivant, continuait de créer, depuis sa maison située en Normandie où il vit depuis plus de deux ans. Il dessinait alors sur son I-Pad et proposait des dessins sur la nature dans un fil dédié sur le site The Art Newspaper. Mais si les musées sont fermés et que les maisons de vente aux enchères continuent de vendre ses œuvres à des prix qui battent sans cesse des records, Hockney est tout de même exposé. C’est le cas actuellement et jusqu’au 27 février dans la galerie Lelong située 13 rue de Téhéran dans le 8e arrondissement parisien. Intitulée Ma Normandie, cette exposition présente toute une nouvelle série de peintures et de dessins au rythme des quatre saisons, l’artiste étant plus créatif que jamais. Il faut dire qu’il a profité du confinement avec un plaisir non-dissimulé, profitant du calme et de la solitude pour s’adonner à son art.
Au programme de cet événement exceptionnel, des maisons à colombages, des arbres, des pâturages verdoyants, le tout baigné dans la lumière naturelle de cette nouvelle région de coeur du Britannique. Evidemment, avec un tel artiste à la renommée internationale, cette exposition est sans doute la plus courue actuellement. Tant et si bien que la galerie a dû mettre en place une jauge, organiser un circuit de visite et privilégier la réservation pour les visiteurs, même si elle n’est pas obligatoire. Il suffit de cliquer ici. Voir des œuvres de David Hockney en plein Paris et ce, de manière totalement gratuite ? Cela n’a pas de prix…