Les deux confinements successifs et l’absence de touristes cet été ont été fatals à tous les musées et celui du Louvre ne fait pas exception à la règle. Il doit également trouver des solutions de repli pour trouver de l’argent (90 millions d’euros de perte pour 2020) et poursuivre l’élaboration de certains projets. Et cela passe par une mise aux enchères auprès des maisons de vente Christie’s et Drouot. Mais ne croyez pas que le musée se sépare de pièces qui font partie de son catalogue, chose de toute manière interdite. Non, il s’agit d’une collaboration avec différentes maisons de couture (comme Dior et Cartier) et des palaces parisiens (tels le Ritz et le Meurice), dont le but est de financer, à terme, des ateliers solidaires et éducatifs, ainsi que la construction en cours du Studio, un espace consacré au public peu accoutumé à l’univers des musées et de la culture et dont le coût de fonctionnement est estimé à 800 000 euros. Une opération événementielle intitulée Bird for the Louvre, qui commence ce mardi 1er décembre pour s’achever le 15 et qui mettra en vente en ligne quelque 24 lots et qui seront accessibles au monde entier.
On y retrouvera notamment une toile de Pierre Soulages, estimée à près d’un million d’euros. Outre des œuvres, on pourra également participer soi-même à des expériences artistiques ou pédagogiques : il sera ainsi possible d’approcher de la Joconde lors de son examen annuel pour la modique somme de 10 000 euros en mise de départ. Ou de participer à une visite des toits du Musée du Louvre accompagné du photographe JR (au minimum 5 000 euros). Il y aura également des propositions lifestyle, telles qu’un pique-nique étoilé sur l’Arc de Triomphe du Carrousel du Louvre ou une nuit dans un palace. Avis aux amateurs !
