Du 9 janvier au 28 février prochains, le Centre Wallonie-Bruxelles situé dans le 4e arrondissement de Paris, va proposer sa toute première exposition de l’année qui a pour événement d’être collective. Intitulée Code is law, elle doit son titre à un article écrit par Lawrence Lessig de janvier 2000, dans lequel ce professeur de droit à la Harvard Law School nous mettait en garde contre le pouvoir délétère du code (informatique), dans le cadre de la loi sur le cyberespace. La crainte de Lessig ? Que cette loi en vienne à supplanter les valeurs constitutionnelles des démocraties occidentales. Quid alors de ses libertés individuelles ? Un questionnement qui fait écho au durcissement actuel des régimes démocratiques en temps de Covid-19. Et c’est l’art qui va tenter de remédier à tout cela, avec cet événement qui réunit la fine fleur des artistes contemporains belges et internationaux, dont la notoriété s’est faite à Bruxelles et/ou en Wallonie.
Ce sera une approche totalement pluridisciplinaire de la pratique du code informatique qui sera présentée, reliée à l’art contemporain, avec notamment des performances de Jacques André et Jonathan Schatz. Outre ces derniers, on retrouvera également des œuvres de Laura Colmenares Guerra, Antoine Bertin, Alex Verhaest, du duo François de Coninck et Damien de Lepeleire, Natalia de Mello, Eric Vernhes ou encore Claire Williams. A chacun de proposer sa version et sa vision du code dans ce qu’il a d’inquiétant ou de fascinant. Un des premiers temps forts artistiques de l’année, à ne pas rater.