C’est une initiative artistique tout à fait étonnante qui se tient en ce moment entre le Studio Ghibli et la Cité internationale de la tapisserie d’Aubusson : la réalisation de toute une série de tapisseries monumentales tirées des grands films signés Hayao Miyazaki. Ce n’est pas la première fois que la Cité se prépare à une telle tenture-événement, comme elle les appelle. On se souvient d’Aubusson tisse Tolkien en 2017 qui avait donné lieu à 13 tapisseries et un tapis, extraits d’illustrations de J.R.R. Tolkien. La convention avec le Studio Ghibli a été signée en juillet 2019, pour une opération intitulée L’imaginaire de Hayao Miyazaki en tapisserie d’Aubusson. Ce sont de 5 à 6 tapisseries qui seront confectionnées, à partir d’image sélectionnées et validées autant par les studios que par la Cité.
Princesse Mononoké, sorti en 1997, fait partie de ces images validées, celle de la scène dans laquelle Ashitaga soulage sa blessure dans une forêt. Une image qui montre la relation de l’homme à la nature pour une œuvre qui sera tissée entre le début de l’année 2021 et le début de l’année 2022. On retrouvera ensuite, mi 2022, une tapisserie issue de l’univers du Voyage de Chihiro, sorti en 2001, la scène du banquet du Sans visage. Le Château ambulant, sorti en 2004, sera représenté sur deux tapisseries en 2023, avec une image de ce fameux château hybride, presque animal, reflétant totalement l’univers fantaisiste de Miyazaki, ainsi qu’une image montrant le magicien Hauru épuisé et aidé de Sophie. Enfin, on retrouvera une tapisserie tirée de Nausicaä de la vallée du vent, sorti en 1994, avec la scène onirique et apocalyptique du sacrifice des omus. Une tapisserie qui mesurera pas moins de 10 mètres de long. Les œuvres seront exposées au fur et à mesure de leur réalisation, ne manquez donc pas de visiter régulièrement la Cité internationale pour constater leur évolution !