Du 27 septembre au 13 décembre, le Plateau qui fait partie de la FRAC Ile-de-France, va mettre en avant un artiste pas comme les autres, David Douard avec l’exposition O’Ti’Lulaby qui présente à la fois de nouvelles productions de sa part, mais aussi des installations, des pièces sculpturales et sonores, ainsi que différents éléments architecturaux. Son but, mêler plusieurs registres de langage, à travers des objets de notre quotidien qui font à la fois partie de la culture populaire et mainstream, le tout en en faisant jaillir toute la poésie. Les matériaux utilisés par l’artiste semblent à la fois organiques et anarchiques, font écho aux mouvements sociaux de notre époque et donnent à voir des corps en pleine mutation.
David Douard va donc utiliser tout l’espace mis à sa disposition au Plateau (au 22 rue des Alouettes dans le 19e à Paris), avec différents objets (grilles, écrans, cloisons, stores…) qui évoqueront les surfaces de nos écrans ou des espaces de jeux grillagés que l’on trouve dans les villes. Aux visiteurs de jouer avec ces différentes structures superposées en ayant l’impression que ces images sont en mouvement, tant les installations de David Douard donnent l’impression d’être en éveil permanent ou au contraire, de se retrouver en sommeil avant d’être vues par le public. Une exposition qui résonnera comme une introspection personnelle et sociale de la part des visiteurs, avec cette représentation d’une architecture cloisonnée mais à travers laquelle on peut voir et être vu. Une exposition qui témoigne également de la puissance des images et du langage et de leur pouvoir subversif.