Jusqu’au 30 juin, la Galerie Vallois située au 35 rue de Seine dans le 6e arrondissement de Paris, présente l’exposition La Grande illusion, avec des œuvres inédites (peintures, dessins et sculptures) de l’artiste Stéphane Pencréac’h dont le travail ne laisse jamais indifférent. Ici, il s’inspire directement des Maîtres Flamands, mais avec des créatures étranges et fantasmagoriques, au sein d’une fête foraine pour le moins spéciale qui ressemble davantage à un immense cabinet de curiosités, avec une diseuse de bonne aventure qui ne donne pas envie qu’on lui confie son avenir, des squelettes grimés en clowns (ou l’inverse), des insectes inquiétants, un buste dont la tête ressemble à un démon, des funambules qui marchent littéralement sur la tête, tout est fait pour que l’on ait l’impression d’assister à une version sombre et traumatisante de notre époque.
A 50 ans, Stéphane Pencréac’h est loin de de s’assagir, bien au contraire, avec un travail de plus en plus complexe, interrogateur, observateur et en même temps, terriblement fascinant. Outre la Galerie Vallois, il a déjà été exposé dans différents lieux parisiens et français de prestige, tels que l’Institut du Monde Arabe, la galerie Anne de Villepoix, le Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain de Nice ou encore la Fondation Maeght de Saint-Paul-de-Vence. C’est l’artiste lui-même qui organise ses propres expositions souvent imprégnées d’érotisme, de sensualité, maos aussi d’expressionnisme et a créé avec l’artiste serbe Vuk Vidor et l’artiste franco-américain Kosta Kulundzic, le mouvement sous-réaliste, où l’image prime sur l’idée, comme pour cette nouvelle exposition, assurément.