A bientôt 83 ans et artiste le plus coté de ces dernières années, David Hockney profite du confinement pour continuer de créer. Surtout des dessins, qu’il réalise à partir de son I-pad et depuis sa maison située en Normandie. Cela fait une dizaine d’années qu’il dessine par ce biais, lui qui le faisait également via une application sur ton téléphone. Il envoie ainsi régulièrement ses œuvres sur un fil dédié, via le site The Art Newspaper. Des dessins printaniers, tels Do remember they can’t cancel the Spring qui représente des jonquilles qui jaillissent d’un sol verdoyant, ou encore N°125 qui représente une cabane située dans un arbre dont les branches sont en train de fleurir, ou bien N°133 qui lui montre, dans un champ, un arbre entièrement en fleurs. Quant au N°144, il s’agit d’un seau entièrement rempli de fleurs colorées.
Mais cela ne s’arrête pas là pour le peintre. Car, même de sa maison, il reste ouvert sur le monde et a proposé une collaboration artistique avec le théâtre du Châtelet en offrant une œuvre inédite et une lettre, qui ont été diffusées sur les réseaux sociaux du théâtre (et son offre digitale #TchatExtra) et sur la radio France Inter, au cours de l’émission Lettres d’intérieur d’Augustin Trapenard. C’est ainsi que les auditeurs et curieux ont pu découvrir les fameuses jonquilles pleines d’espoir d’Hockney. Dans sa lettre, il affirme être peu impacté par le confinement et qu’il aime partager ses dessins avec ses amis. « Ils témoignent du cycle de la vie qui recommence ici avec le début du printemps. Je vais m’attacher à poursuivre ce travail maintenant que j’en ai mesuré l’importance. Ma vie me va, j’ai quelque chose à faire : peindre » écrit-il. Ses admirateurs ont déjà hâte de découvrir ses futures œuvres.