Du 28 avril au 16 août 2020, le Petit Palais présentera une exposition dédiée aux plus belles heures de la peinture danoise. Il s’agit du premier accrochage tenu en France sur ce thème depuis près de trente-cinq ans.
Au début du XIXe siècle, suite aux efforts économiques et sociaux engagés pendant l’ère des Lumières, le Danemark est une nation prospère. Cette aisance favorise un épanouissement artistique et culturel que l’on qualifie aujourd’hui d’Age d’or danois. Le Petit Palais retraces ces six décennies de perfectionnement pictural (1800 à 1864) en partenariat avec le Statens Museum for Kunst de Copenhague et le Nationalmuseum de Stockholm.
Le parcours s’ouvre avec Christoffer Eckersberg (1783-1853), la figure la plus influente de cet Age d’or. Professeur à l’Académie Royale des Beaux-Arts, il forme toute une génération d’artistes à l’étude d’après nature. Parmi ses élèves, citons Christen Købke, Martinus Rørbye ou encore Constantin Hansen, dont les œuvres sont présentées dans l’exposition.
Après cette mise en bouche, le parcours devient thématique et met en avant les sujets les plus en vogue de cette période : les vues de Copenhague, les paysages ruraux, la famille, et l’artiste au travail. Le portrait est également très présent, reflétant les nouvelles aspirations artistiques des familles bourgeoises du pays. De nouvelles techniques font leur apparition. Mais ce qui prédomine est un souci de précision et de délicatesse : avec un sens poétique du réalisme, ces œuvres offrent une belle plongée dans le Danemark du XIXe siècle.