Le MACVAL propose une nouvelle exposition à partir du 7 mars, Le Vent se lève, sous le commissariat de trois femmes, Alexia Fabre, Anne-Laure Flacelière et Ingrid Jurzak. Le but de cet événement, dixième accrochage de sa collection, le rapport de l’humain avec la Terre, son appui et sa source de vie. Toutes les œuvres présentes évoquent donc notre planète et comment elle est traitée par les hommes, entre respect et destruction. Un fil rouge les reliera toutes, à travers le sujet de la marche, avec pour point de départ l’œuvre Desire lines donnée par Tatiana Trouvé et composée de 212 marches dédiées à l’histoire de la littérature, de la musique et de la poésie, symbolique traitant de la mobilité des hommes pendant le 20e siècle. Une exposition dans la droite lignée des précédentes du MACVAL, toujours basée sur les mouvements humains.
Les œuvres ont été regroupées de manière chronologique, afin de montrer le déséquilibre entre la temporalité de la Terre sans la présence humaine et celle avec. Cela se fait à travers le prisme de la géologie avec des œuvres de Virginie Yassef, Charlotte Charbonnel et Angelika Markul, l’historicisme des sciences avec Dove Allouche et Evariste Richier, le temps humain plus chimique avec Laurent Pernot et Hicham Berrada. On aborde ensuite l’archéologie avec le travail de Joana Hadjithomas, Jalil Joreige, Ali Cherri et Philippe Mayaux. La nature devient source d’inspiration avec Pierre Ardouvin, Eric Poitevin, Jean-Luc Moulène. L’exploitation de notre planète est également traitée par Laure Prouvost et Roman Moriceau. On traite ensuite de la nature artificielle avec des œuvres de Pierre Malphettes et Marion Verboom, avant d’arriver aux liens entre rituels anciens et modernes avec Christian Boltanski, Enrique Ramirez et Clément Cogitore, sans oublier les collectifs qui décident de dénoncer l’activité humaine sur la nature, à travers le travail de Lola Gonzalez et Bruno Serralongue. Une exposition qui va donner un véritable souffle à l’art contemporain.