Salvador Dali a toujours la cote, même auprès des voleurs. C’est ce que vient de découvrir le jeudi 30 janvier dernier à ses dépens la galerie de Peder Enström située en plein coeur du quartier d’Ostermalm à Stockholm. La galerie a en effet été cambriolée par plusieurs individus (entre 3 et 6 personnes selon la police), qui se sont emparés d’une dizaine de sculptures en bronze de l’artiste catalan, avant de prendre la fuite à bord d’une voiture. Montant du butin, entre 20 000 et 50 000 euros pièce. Parmi ces sculptures, une représentation de l’emblématique montre molle dont il n’existe que 350 exemplaires numérotés à travers le monde et qui était issue d’une collection suisse qui l’avait prêtée à la galerie. Seule bonne nouvelle, les cambrioleurs ont omis d’emporter avec eux les certificats d’authenticité, ce qui ne leur facilitera pas la tâche pour les revendre.
Ce n’est pas la première fois que l’on dérobe ainsi récemment des œuvres du grand maître. Le 13 octobre dernier, un de ses tableaux était également volé au nez de tous, en plein après-midi, dans une galerie d’art de San Francisco. Il s’agissait d’une œuvre intitulée Une girafe en feu, réalisée en 1966, d’une valeur de 20 000 dollars, posée sur un chevalet et il n’aura fallu que 32 secondes précisément pour qu’elle disparaisse de la galerie, sous le regard des caméras de vidéosurveillance. Une toile numérotée elle aussi et qui faisait partie d’une série de sept gravures inspirées de la corrida et éditée à 100 exemplaires. A ce jour, elle n’a été ni retrouvée, ni revendue. En sera-t-il de même avec ces dix sculptures ?