Le 18 décembre dernier, se terminait la toute première biennale d’art de la ville de Rabat au Maroc, intitulée Un instant avant le monde. Un événement fort attendu, notamment pour les trois cartes blanches consacrées au plasticien Mohammed El Baz, la cinéaste Narjiss Nejjar et les autrices Fouazia Zouari et Sanae Ghouati. Tant et si bien que les chiffres de fréquentation qui viennent d’être communiqués, ont confirmé cette attente des Marocains pour un tel événement artistique. En moins de trois mois, l’événement placé sous le haut patronage du roi Mohammed VI, a rassemblé plus de 140 000 visiteurs, disséminés le long des 11 lieux qui avaient été choisis pour faire rayonner la ville. Une biennale pensée sous la forme d’un archipel et qui mis en avant des œuvres de 63 artistes féminines de 27 nationalités différentes.
La biennale a également reçu un excellent accueil critique de la part de la presse venue du monde entier, mais aussi des visiteurs qui ont tous considérés que Rabat méritait son titre de « Ville lumière et capitale marocaine de la culture », mais aussi de devenir un territoire majeur pour l’art contemporain. « La première Biennale de Rabat marquera les esprits à travers le grand succès qu’elle a connu. C’est la meilleure illustration des transformations accomplies dans notre paysage culturel. Nous allons poursuivre nos efforts en faveur de la démocratisation de l’accès aux arts et à la culture, notamment au travers de la restauration et de la réouverture de nombreux musées sur tout le territoire » a ainsi annoncé Mehdi Qotbi, le président de la Fondation Nationale des Musées du Maroc. On attend donc avec impatience la deuxième édition.