Jusqu’au 17 février 2020, le Musée National des Arts Asiatiques – Guimet présente une exposition photographique qui illustre à la fois la grandeur de la civilisation indienne et la puissance de l’imaginaire qu’elle génère chez les visiteurs étrangers dès le XIXe siècle.
C’est autour de 1850 que la photographie arrive en Inde, soit dix ans après la naissance officielle de la technologie. Les premiers capteurs d’image sont les militaires de la Couronne britannique, envoyés dans tous les coins du pays pour saisir des clichés géographiques ou architecturaux. Puis viennent les civils : voyageurs et aventuriers, ils s’intéressent aux paysages, aux lumières et aux scènes de la vie quotidienne qui se présentent à eux. Citons par exemple Samuel Bourne, dont les images du Cachemire sont aujourd’hui considérées comme une étape notable dans la photographie de voyage.
Avec près de cent tirages originaux, l’exposition met à l’honneur cet héritage photographique. Et rend accessible des images venues du passé, où l’on trouve les villes emblématiques de Bombay/Mumbai, Calcutta, Madras, Delhi, Fatehpur, Siki, Agra et Bénarès/Varanasi, ou encore les monuments Elephanta et le Taj Mahal. Des clichés qui ont été diffusés par la presse de l’époque et contribué à façonner cet imaginaire empreint d’exotisme et de mystère qui a toujours cours aujourd’hui. Fascinante Inde…