Comme à son habitude, le musée en ligne de la Sacem va proposer une nouvelle exposition virtuelle dont il a le secret à partir du 17 décembre. Intitulée Le Disco français, on partira à la découverte de celles et ceux qui ont popularisé ce genre musical des années 1970 en France et ont permis à de nombreux Français de se déhancher sur les dancefloors, en dessous d’une boule à facettes. Le tout, grâce à différentes archives inédites (photos, partitions, extraits sonores…). Premier volet de l’exposition, Les Pionniers du disco français, quand, en 1972, cette musique festive, dansante et électronique, issue des Etats-Unis, remplace peu à peu les grands bals populaires à l’accordéon. Le volet suivant revient sur l’explosion de ce nouveau genre musical en 1975, qui conduit les artistes en vogue à s’inscrire à ce mouvement bon enfant et à mettre un peu plus de paillettes sur leurs costumes de scène.
Le volet suivant s’intéresse à l’année 1977, considérée comme le sacre du disco made in France, avec de nouveaux artistes aux tubes souvent uniques (mais toujours diffusés actuellement, tels Born to be alive de Patrick Hernandez), tandis que l’année 1978 revient sur le règne musical du disco sur les ondes et les discothèques, où il est impossible d’y échapper, tant et si bien que la variété française a plié le genou devant elle et s’y amalgamant, créant de ce courant un business à part entière. Le volet suivant est consacré à l’apogée du disco français, en 1979, avec le rock qui revient en force et peu à peu, remplace les artistes paillettes pour revenir à un son plus instrumental. Et aux artistes de variété de s’adapter à nouveau. C’est le temps du recul au début des années 1980 avec quelques tubes qui éclosent encore, même si le chant du cygne résonnera totalement entre 1983 et 1989, avec une campagne anti-disco. Une exposition où l’on croisera Dalida, Sheila, Claude François, mais aussi Les Village People, Donna Summer… Laissez-vous danser !