En 2020, on célèbrera le triste anniversaire de la découverte des camps de concentration. Il y a 75 ans, le monde entier découvrait l’horreur dans toute sa splendeur, commémorée le 27 janvier, devenu Journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’humanité. Deux expositions retracent cet événement historique pour que cela n’arrive plus jamais. La première, La Voix des témoins, débutera le 23 janvier et durera toute une année, au Mémorial de la Shoah de Paris (dans le Marais). Il y sera question de la figure du survivant et du témoin, avec des récits de ces derniers, prononcés de vive voix, source d’information qui glace le sang et paradoxalement donne de l’espoir, car la vie a pu continuer pour eux, malgré tout. On y retrouvera notamment les échos de Primo Levi, Simone Veil ou encore Elie Wiesel, Samuel Pisar ou Marceline Loridan-Ivens. Parmi les objets présentés, des manuscrits originaux, des archives sonores ou vidéos ou encore, des frises biographiques.
En parallèle, entre janvier et avril 2020, débutera une seconde exposition au Mémorial de la Shoah de Drancy, De la découverte des camps au retour des déportés, qui revient sur la manière dont les déportés ont vécu leur libération, comment ils ont été rapatriés en France et l’accueil qu’ils y ont reçu et comment ils ont pu se reconstruire en Europe. Une exposition portée par de nombreux témoignages et une iconographie très fournie et variée. Plusieurs survivants viendront faire des conférences tout au long de la durée de l’événement et partageront leur expérience avec le public et comment ils ont pu débuter une nouvelle vie après l’impensable. Deux expositions plus que nécessaires.