Réouverture de la Maison de Balzac

Après une année de rénovation (pour deux millions d’euros de budget), la Maison de Balzac vient enfin de rouvrir ses portes. « Il nous a fallu ce temps afin de créer un nouvel accès pour les personnes à mobilité réduite ou munies de poussettes« , nous explique la direction. Désormais, la Maison de Balzac est accessible à tous les publics. « Parmi les travaux, il y a la création d’un nouvel espace d’accueil, accessible par un ascenseur et doté de frises chronologiques, d’un salon de thé, où l’on peut trouver des œuvres de l’écrivain, ce qui ajoute un agrément supplémentaire au lieu, comme pour le Musée de la Vie Romantique« . Le lieu est désormais pleinement agréable à la visite, avec un très beau jardin et un magnifique panorama. « On a également revisité le parcours des collections, afin de mieux mettre en valeur les œuvres présentées« .

Bureau de Balzac © Raphaël Chipault – Paris Musées.

C’est la concrétisation d’une transformation plus profonde de cet établissement, qui a commencé il y a un peu plus de vingt ans. « Les salles avaient été revisitées au fur et à mesure, maintenant, la visite se fait dans un lieu totalement en cohérence« . Auparavant, le public qui venait, était comme en pèlerinage. Le lieu avait donc une chute de fréquentation permanente, d’autant que Balzac est davantage lu à l’étranger qu’en France. « Parce qu’il permet de comprendre les règles du jeu de la société, il fallait montrer en quoi son œuvre est contemporaine. L’objectif est de conduire le public à (re)lire Balzac« . Parmi les nouveautés, la rénovation de l’ancienne cuisine de Balzac, une petite pièce où l’on présente l’auteur et sa famille, avec un grand placard où sont évoquées ses amours de Balzac, par le biais d’objets et de correspondances lues par un acteur. « On a pu se rendre compte que certaines de ces lettres étaient réutilisées dans ses romans et on peut voir l’évolution de son style« . Et lors de votre visite, ne manquez pas l’exposition Balzac et Grandville, une fantaisie mordante dont nous nous sommes déjà fait l’écho.