41 ans après sa mort, l’illustrateur américain Norman Rockwell continue de faire parler de lui et de séduire un large public. On lui doit notamment les fameuses couvertures du magazine Saturday Evening Post, où l’on ressentait à la fois son influence de maîtres tels que Chardin et Vermeer, mais aussi d’auteurs tels que Dickens ou Lewis Carroll. Si son travail est encore peu connu en France, les chanteurs Eddie Mitchell et Johnny Hallyday l’ont mis en lumière, à travers certaines chansons, comme le fait actuellement la chanteuse américaine Lana del Rey avec son dernier album encensé par la critique, intitulé Norman Fucking Rockwell, dont l’illustrateur fait partie de ses références pour certains de ses titres et clips.
Mais on retrouve les œuvres de Norman Rockwell également en France actuellement, au Mémorial de Caen, à l’occasion du 75e anniversaire du Débarquement. 70 tableaux de l’artiste américain (dont l’un de ses plus célèbres, Quatre Libertés), y sont ainsi présentés depuis le 7 juin jusqu’au 27 octobre, ce qui ne s’était encore jamais produit en Europe. Un événement si rare, que le public a répondu en masse à cette découverte, puisque cet été, ce sont plus de 50 000 visiteurs qui ont déjà été enregistrés par le Mémorial. D’ici la fin de l’exposition, 30 000 visiteurs devraient grossir encore les rangs et en faire une des expositions les plus plébiscitées de la région cette année. Une autre exposition consacrée à Norman Rockwell se tient au Musée d’Art et d’Histoire de Lisieux jusqu’au 3 novembre, conçue comme une histoire en six chapitres retraçant la vie et la carrière de l’illustrateur.