Ce mercredi 18 septembre, sont sortis sur nos écrans deux films ayant la peinture comme sujet ou prétexte. Tout d’abord Le Chardonneret de John Crowley avec Nicole Kidman et Ansel Elgort, véritable fresque sur plusieurs années et qui commence lors d’un attentat commis au Metropolitan Museum of Art, à New York, tandis que le jeune Theo Decker, 13 ans, y survit et récupère pendant le chaos, le tableau Le Chardonneret de Carel Fabritius (élève de Rembrandt). Il le gardera une bonne partie de sa vie. Il s’agit d’une adaptation du livre éponyme de Donna Tartt, qui reçut le prix Pulitzer de la fiction en 2014. Quant au tableau, il existe bel et bien. Cette petite huile sur panneau datant de 1654, est en fait protégée au Mauritshuis Museum à La Haye et non à New York et a été fortement popularisé grâce au succès international du best-seller qui le représente.
Autre film, autre ambiance avec Portrait d’une jeune fille en feu de Céline Sciamma, avec Noémie Merlant et Adèle Haenel et qui remporta le prix du Scénario lors du dernier Festival de Cannes. Ou l’histoire de Marianne, une jeune peintre du 18e siècle qui doit réaliser le portrait de mariage de la jeune Héloïse. Mais cette dernière refuse de poser et petit à petit, va tomber amoureuse de celle qui doit la peindre. Un film magnifique qui donne un autre regard sur les artistes féminines, surtout à un siècle où elles étaient encore portion congrue. Ce n’est cependant pas le premier film sur une femme peintre. On se souvient notamment de Séraphine avec Yolande Moreau, Frida avec Salma Hayek, Artemisia avec Michel Serrault, Big Eyes de Tim Burton ou encore Maudie avec Sally Hawkins.