L’histoire est digne d’un film. A l’instar, en 2014, du Caravage trouvé sous de vieux matelas dans un grenier toulousain, ou de la toile d’un élève de Le Brun dénichée en 2018 dans un chantier, voici un Rembrandt acheté par hasard pour une somme modique. L’affaire se déroule en Belgique, près de Liège. Nous sommes à la fin des années 2000, quand un commerçant achète, pour 500 euros, dans un bar de la commune de Herstal, un tableau qu’un homme lui vend et sur lequel on peut reconnaître Jésus Christ. Le commerçant, qui a voulu rendre service à cette personne surendettée, n’y prête pas plus attention et l’accroche dans son commerce. Jusqu’au jour où un ami, amateur d’art, s’intéresse de près à la toile et conseille au nouvel acquéreur de la faire expertiser et en attendant, de la placer en lieu sûr, dans un coffre de sa banque.
Un conseil judicieux, car le commerce en question se fera cambrioler peu de temps après. L’homme décide de rencontrer des spécialistes en art, dont un membre de la Chambre belge des experts en art et la surprise est de taille pour tous : nul doute possible, il s’agirait du tableau de Rembrandt, Ecce homo, longtemps disparu. Un tableau estimé désormais à quelque 30 millions d’euros. Un jackpot pour notre commerçant qui va bientôt s’en séparer, afin d’investir dans son club de football fétiche… Un coup du destin inestimable et que l’on pourra bientôt retrouver dans des salles aux enchères…