Avec la collaboration des galeries Air de Paris, Bernard Jordan, Semiose, Papillon, Tim Van Laere, Susanne Vielmetter et Produzentengalerie, la Galerie Anne Barrault présente Topor n’est pas mort, du 7 septembre au 26 octobre. 21 artistes y présenteront des œuvres existantes, reconnaissables à leurs filiations avec les images et les écrits de Roland Topor.
Réalisé avec le concours d’Aelaxandre Devaux, historien de l’art, Pacôme Thiellement, écrivain et exégète, et Nicolas Topor, le parcours s’amuse des réminiscences de l’œuvre du maitre français chez des artistes très divers. Des créations vidéo 3D de Bertrand Detoteux aux sculptures d’Elsa Sahal, en passant par les dessins de Willem aux tableaux fluo de Nina Childress, l’ensemble des pièces accrochées évoquent les thématiques marquantes d’un père spirituel entré dans la légende. L’humour, l’absurdité et la subversion y côtoient des formes exquises de désespoir et un rapport constant à la monstruosité.
Tout à la fois peintre, écrivain, réalisateur ou auteur de BD, Roland Topor a notamment participé à la fondation du mouvement Panique dans les années 1960, aux côtés de Fernando Arrabal ou d’Alexandro Jodorowsky. Dans les années 1980, en plus de ses activités de plasticien et de ses romans (dont Le Locataire chimérique adapté au cinéma Roman Polanski), il a été à l’origine d’œuvres audiovisuelles reconnues, comme Téléchat ou plus tard Marquis, son film masqué consacré à Sade.