Si l’été touche à sa fin, les Rencontres d’Arles elles, ne sont pas terminées. L’occasion de poursuivre la découverte des expositions qui peuplent la ville pour encore un mois. Parmi elles, la rétrospective consacrée à Helen Levitt à l’espace Van Gogh. 130 photos ont été réunies pour se plonger dans le travail de cette autodidacte qui a passé sa vie à photographier celle de sa ville natale : New York. Des instants du quotidien qui, pris sur le vif, revêtent soudain une dimension toute autre à travers l’objectif de l’artiste.
Née en 1913, elle promène son appareil photo dans les rues dès 1930. Dans son travail, les enfants occupent une place importante, ils constituent d’ailleurs une grande partie de l’exposition arlésienne. À travers eux, c’est aussi la dépression et la pauvreté qu’elle immortalise. Cependant, ça n’est pas tant la mélancolie que l’humour qui transparaît dans ses photographies qui se font le témoignage d’une époque et d’une ville. Les rues de New York n’ont jamais paru aussi vivantes que couchées sur le papier.
Du noir et blanc, Helen Levitt passe à la couleur dans les années 60 grâce à une bourse du Guggenheim. Les scènes du quotidien n’en sont que plus saisissantes. Disparue il y a 10 ans, Helen Levitt laisse, avec ses photographies, l’histoire des rues de New York et surtout celle de ses habitants : leurs jeux, leurs sourires et leurs vies, fixés pour toujours par l’objectif de son Leica,
« Helen Levitt – Observatrice des rues New yorkaises »
Rencontres d’Arles
Espace Van Gogh
Jusqu’au 22 septembre