Les arbres sont à l’honneur depuis le 12 juillet à la Fondation Cartier pour l’art contemporain. L’espace culturel accueille des contributions de très nombreux artistes et présente les dernières avancées de la science sur la connaissance des résineux et autres conifères qui peuplent les forêts du monde.
Les artistes et les chercheurs sont donc associées à cette jolie anthologie de ce que la Nature peut offrir dans sa splendeur et dans sa diversité. Ainsi les installations, films, photographies et peintures exposés ou projetés dans le cadre de Nous les arbres font résonner des cultures (comme celles des communautés indigènes d’Amérique latine), les œuvres esthétiques et les spécificités biologiques des espèces sylvestres.
Un parcours a été étudié en trois étapes pour mieux guider le visiteur dans cette promenade rythmée par plusieurs ensembles d’œuvre. La première station se porte sur la connaissance des arbres, depuis les fondements botaniques de leur étude jusqu’aux plus récentes interprétations de leur existence. La deuxième nous emmène du côté de l’esthétique. Enfin, une dernière partie de l’exposition est consacrée à la dévastation des forêts et aux témoignages qui en résultent.
Seize ans après Yanomami, l’esprit de la forêt, l’anthropologue Bruce Albert a à nouveau tourné la Fondation Cartier vers la contemplation de la Nature. Parmi les artistes et intervenants, on peut citer Raymond Depardon, avec un film sur la relation de l’homme à la nature, le peintre Fabrice Hyber, l’architecte Cesare Leonardi, ou encore le botaniste Stefano Mancuso, qui s’intéresse à la neuro-biologie végétale et, via une installation, montre le langage des arbres au gré d’une installation réalisée avec Thijs Biersteker.