Depuis le 14 août, est sortie sur nos écrans la comédie (dramatique) Je promets d’être sage de Ronan Le Page, avec en tête d’affiche Pio Marmai et Léa Drucker (César de la Meilleure actrice pour Jusqu’à la garde). Ou l’histoire de Franck, ancien metteur en scène dont les pièces, avant-gardistes et foutraques, sont éreintées par la critique et ne connaissent pas leur public, qui décide de se trouver un emploi plus calme. Ce sera gardien de musée, dont il est vacataire pour le moment. Il y rencontre une autre gardienne, Sibylle, au comportement désagréable et dont le malin plaisir est de faire renvoyer tout nouveau gardien. Franck découvre qu’il s’agit pour elle d’une stratégie, afin de revendre tranquillement à des particuliers ou des antiquaires, des pièces issues des collections jamais montrées au public. Il a alors le choix entre la dénoncer. Ou l’aider.
Ce n’est pas la première fois que la fiction s’empare du vol d’œuvres d’art. On se souvient de L’Aiguille creuse de Maurice Leblanc où Arsène Lupin entrepose à Etretat des œuvres d’art qu’il a dérobées, dont La Joconde. Ou du film Comment voler un million de dollars avec Audrey Hepburn, sur un faux collectionneur d’art qui revend des copies de peintures et sculptures. Ou encore du film L’Hypothèse du tableau volé de Raoul Ruiz. Ici, il s’agit du vol d’œuvres dites mineures, des faïences, des porcelaines, qui échappent facilement aux inventaires. Un sujet tabou pour bien des musées. Le tournage de Je promets d’être sage s’est effectué dans les magnifiques salles du Musée des Beaux-arts de Dijon, qui mérite à lui seul de visionner le film.