Collectionneur dans l’âme, Antoine de Galbert a acquis pendant trois décennies de nombreuses œuvres d’art. Des dessins, des peintres, des photographies et d’autres artefacts qui ont fait la joie des visiteurs de la Maison Rouge, son espace d’exposition parisien. Mais entre tous ces objets, l’ancien galeriste entretenait une passion singulière pour les coiffes. Un demi-millier d’entre elles compose le fond qu’il a donné au Musée des Confluences en 2017.
Ces couvre-chefs, représentations et autres postiches, en plumes, tissu, bois, cheveux ou métaux précieux sont l’objet d’une exposition, visible à partir du 6 juin. Le Monde en tête, la donation Antoine de Galbert, présente 334 d’entre eux, en indiquant pour chacune d’elles le processus d’acquisition de ces merveilles anthropologiques.
Océanie, Amérique, Asie, Afrique, Orient : les coiffes proviennent de tous les continents, adoptant des symboliques et des usages variés. D’une culture à l’autre, l’exposition revient sur les vocations de ces pièces. Des thèmes variés, entre pouvoir et amour, religion et vie civile, justifient la fabrication et le port de ces accessoires.
Formes étranges, textures iconoclastes et esthétiques chamarrées sont donc au programme d’un événement accueilli dans la plus grande salle du musée lyonnais et à découvrir jusqu’au 15 mars 2020.