Exceptionnelle rétrospective à voir à partir du 30 juin à Londres : la carrière du peintre suisse Félix Vallotton y est retracée, de manière à faire découvrir aux Britanniques un artiste de renom, associé à la Belle Époque et à deux de ses pairs, Pierre Bonnard et Édouard Vuillard.
Arrivé à Paris après une jeunesse passée à Lausanne, il a 17 ans lorsqu’il entre à l’Académie Julian. A cette période le postimpressionnisme se cherche une esthétique nouvelle. Celle qu’adoptera l’Helvète se référera aux nabis, dont il joint le groupe au moment de leur âge d’or. À la fois inspiré des tableaux de Gauguin et des estampes japonaises, ce courant artistique illumine le début du XXème siècle.
Merveilleux metteur en lumière Valloton sera présenté au travers de quatre-vingts peintures, ainsi que de certains de ses croquis et lithographie. Au-delà de son travail au pinceau, il fut également un illustrateur de talent, et un très bon maquettiste. Mais il a aussi marqué son temps avec ces scènes « d’intimités en plein air », dont il a partagé la gloire avec son grand ami, Ker-Xavier Roussel.
Organisée de concert avec la Fondation Félix Vallotton, à Lausanne, Félix Vallotton, Painter of Disquiet, sera visible jusqu’au 29 septembre. Sa scénographie retrace son œuvre par le biais d’un parcours chronologique, préparé par Ann Dumas.