Palm Springs est inévitablement associé au soleil, aux palmiers et à la chaleur californienne. Autant d’images qu’Erwin Olaf déconstruit à travers une série de photographies exposées jusqu’au 27 juillet à la galerie Rabouan Moussion. Palm Springs se veut la dernière partie d’un triptyque consacré aux villes en mutations. Avant elle, Berlin et Shanghai se révélaient à travers l’objectif singulier du photographe hollandais.
L’histoire entre Erwin Olaf et la galerie Rabouan Moussion n’est pas récente. Il y a 15 ans déjà, Paradise, Mature et Separation, la série emblématique du photographe, s’exposait rue Pastourelle. Depuis, la fidélité et la confiance sont de mise et c’est à travers cette nouvelle exposition qu’Erwin Olaf célèbre ses 40 ans de carrière. Dans une esthétique aux accents sixties, la thématique d’une réalité qui ternit peu à peu un paradis en perdition s’invite dans cette nouvelle série, le spectre du changement climatique planant dans des paysages qu’Erwin Olaf place au cœur de ses clichés pour la première fois.
L’injustice sociale ou la répartition des richesses sont peu à peu devenues les fils conducteur de ce nouveau travail. Le photographe explique ainsi vouloir donner à voir « un monde parfait avec une fissure à l’intérieur ». Ces fissures sont autant de détails, la figuration d’une atmosphère à la fois pesante et attirante. L’exposition marque une interruption de dix jours entre le 17 et le 27 juin mais restera visible jusqu’à la fin du mois de juillet.
Palm Springs – Galerie Rabouan Moussion
Du 16 mai au 27 juillet (interruption du 17 au 27 juin)
11 rue Pastourelle